Les joueurs les plus surestimés de l’histoire de la LNH sont..? - Balle Courbe

Chaque analyste, expert en herbe, gérant d’estrade et Ti-Jos Connaissant a sa propre définition du terme « surestimé ». Bien sûr, tout le monde a droit à son opinion. L’essentiel, c’est de savoir la défendre.

Certains hockeyeurs méritent d’être considérés en raison du salaire exagéré dont ils ont hérité. D’autres ont bien paru tout simplement parce qu’ils étaient bien entourés. Les raisons peuvent être multiples, en réalité.

Voici quelques noms. Je me suis abstenu de remonter très loin dans le passé. À vous de compléter la liste, ou même de la raccourcir.

Patrick Kane

Peu de joueurs sont aussi distrayants à regarder aller que le no 88 des Blackhawks. Les tours de passe-passe de ce magicien frôlent parfois l’indécence. Offensivement, ça fait longtemps qu’il porte l’équipe sur ses épaules.

Le problème? Le jeu défensif de Kane est pitoyable. Bien que son immense talent à l’attaque ait toujours compensé cette lacune, c’est exagéré de le qualifier comme l’un des meilleurs de sa génération sans mettre un astérisque.

Scott Gomez

Après avoir connu de belles années au sein de Devils, Scott Gomez a fait sauter la banque en 2007 en signant une lucrative entente de 7 ans d’une valeur de 51,5 millions $ avec les Rangers. Puis, surestimant le potentiel du centre natif de l’Alaska, le CH est allé le chercher en 2009.

Grosse erreur.

Lorsque Montréal a racheté le contrat de Gomez en 2013, ce dernier avait marqué 21 buts en 196 départs dans l’uniforme bleu-blanc-rouge. Ouch.

Rick DiPietro

Le gardien Rick DiPietro a connu une carrière boiteuse, mais pas qu’en raison des blessures. On ne peut pas dire qu’il nous a émerveillés très souvent lors des 319 rencontres auxquelles il a pris part dans le circuit Bettman. Son taux d’efficacité de ,902 en fait foi.

Avait-il accompli des choses si extraordinaires dans sa jeunesse pour être préféré à Dany Heatley et Marian Gaborik lors du repêchage de 2000? Non. Mais les Islanders ont pris une chance, on peut respecter ça.

Ce qui s’explique mal, c’est l’astronomique contrat de 15 ans et 67,5 millions $ basé sur une seule bonne campagne (celle de 2003-04) que l’organisation new-yorkaise a offert à ce jeune cerbère.

Si DiPietro n’avait pas accroché ses jambières, il écoulerait la dernière année de cette entente cette saison. Imaginez.

J’arrête ici avec ces trois exemples, mais la liste est longue. Je pense entre autres à Alexander Semin, Dion Phaneuf, Ryan Miller, Keith Tkachuk, Dustin Byfuglien, Mike Green, Sean Avery… Certains placent aussi Jeremy Roenick dans le lot. Pas fou.

Quels autres joueurs surestimés vous viennent en tête?

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