Assemblée générale de l’ONU: la crise couve entre Europe et Etats-Unis

La 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU devait mobiliser la planète autour de l’urgence climatique. Les maladresses de l’Administration Biden à l’égard de ses alliés ont détourné l’attention, remettant en cause le plaidoyer général en faveur du multilatéralisme.

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Par Philippe Regnier et Maurin Picard
Temps de lecture: 9 min

La grand-messe onusienne, pour son retour discret à « Big Apple » après une édition 2020 en « distanciel », devait accorder une priorité à l’urgence climatique. Les événements mondiaux ont bouleversé la donne, et le calendrier laborieusement ébauché d’une semaine de haut niveau à laquelle participent plus d’une centaine de chefs d’Etats et de gouvernements.

Assemblée générale de l’ONU: la crise couve entre Europe et Etats-Unis

Dans les couloirs de l’ONU, on ne parle plus que du président américain, des faux pas de son Administration et des deux crises récentes très largement provoquées par Washington.

Joe Biden, qui doit s’exprimer ce mardi matin à 10h de New York (16h de Bruxelles), est un vieil ami de l’ONU, dont il avait contribué à la fin des années 1990 à épurer la dette américaine, doit cette fois réitérer que l’Amérique est de retour et plaider la cause du multilatéralisme.

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