AU CINEMA. « Le dernier duel », ou le phénomène #MeToo appliqué au Moyen Âge

Par Rédaction de ToulousePublié le
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Sauf qu’en cette année de grâce 1386, une femme va se dresser contre ce patriarcat largement soutenu par l’Église. Cette femme est Marguerite de Carrouges.AU CINEMA. « Le dernier duel », ou le phénomène #MeToo appliqué au Moyen Âge AU CINEMA. « Le dernier duel », ou le phénomène #MeToo appliqué au Moyen Âge

Mariée à un nobliau, Jean de Carrouges, qui court au service de son roi sur tous les champs de bataille d’Europe, elle va être violée par l’un des amis de son époux, Jacques Le Gris. Et, stupeur, va porter plainte !

Fresque médiévale

Mêlant de facto sa vie en danger, à savoir, si étant confondue, être brûlée vive. Mais avant cela il faut que Dieu décide de qui a raison, c’est le trop fameux Jugement de Dieu, un duel à mort entre l’accusé et le mari de la victime. En fait, le scénario est étroitement inspiré de faits réels contenus dans une étude récente réalisée par Eric Jager et publiée sous le titre : « Le Dernier Duel », Paris, 29 décembre 1386.

Nous sommes ici au cœur d’un problème qui est celui du viol et de son consentement. Cela doit vous rappeler quelques événements aussi peu reluisants que récents… Heureusement la société a quelque peu évolué depuis plus d’un demi-millénaire.

AU CINEMA. « Le dernier duel », ou le phénomène #MeToo appliqué au Moyen Âge

Le film, quant à lui, est une grandiose fresque médiévale, construite sous la forme narrative d’un dispositif en miroir connu sous le nom d’effet Rashomon, à savoir que chacun des trois protagonistes principaux va raconter sa version des faits. Ce qui, faut-il le dire du bout des lèvres, mais le dire tout de même, peut paraître parfois redondant. Mais bon, il y a aussi Ridley Scott, véritable magicien des images et directeur de scène époustouflant.

Matt Damon en chevalier bas de la casquette

Il y a aussi des comédiens et pas n’importe lesquels : Matt Damon, en version chevalier un brin bas de la casquette, Adam Driver, Jacques Le Gris, écuyer du roi, en version troubadour et, surtout, Jodie Comer, éblouissante et déterminée Marguerite. D’une beauté étourdissante, elle est au centre de ce film comme de l’écran, dans un plan final qui vous fera chavirer…

>> La bande-annonce en vidéo <<

Robert Pénavayre

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