Faute de voyager, elle lance sa ligne de vêtements La Nouvelle Union et L'Avenir de l'Érable

Marie-Ève Pouliot adore les voyages. Depuis plusieurs années, elle n’hésite jamais à prendre son sac à dos et partir à la découverte de nouveaux pays. Depuis la pandémie, les voyages se sont arrêtés et elle a mis toute son énergie sur son autre passion, les vêtements.

Elle a ainsi profité de la dernière année afin de mettre sur pied sa ligne de vêtements qui porte le nom « Haloha Clothing » et qui est disponible depuis quelques mois seulement. Originaire de Plessisville, la jeune femme habite désormais Victoriaville. Avec ses études en design de présentation et commercialisation de la mode, elle a voulu se lancer et proposer ses propres dessins, inspirés de ses voyages, qui sont reproduits sur t-shirts, kangourous, cotons ouatés, etc. Elle ajoute à cela sa ligne de bijoux, dont certains créés par elle-même.

C’est dans son sous-sol qu’elle a installé son atelier et où elle reçoit même des clients qui souhaitent essayer les vêtements avant de les acheter (ou encore venir les chercher après un achat en ligne afin d’éviter les frais de livraison).

Marie-Ève a pris le temps de bien faire les choses avant de se lancer en affaires. Elle a fait toutes les recherches nécessaires afin de trouver les bons fournisseurs et collaborateurs afin d’offrir des vêtements de qualité. « Par exemple, j’ai trouvé quelqu’un à Sherbrooke pour la sérigraphie des vêtements », explique-t-elle. Pour les tuques, elles sont 100% canadiennes avec des étiquettes qui sont faites à Laurierville.

Faute de voyager, elle lance sa ligne de vêtements La Nouvelle Union et L'Avenir de l'Érable

Le nom de sa ligne de vêtements, Haloha Clothing, s’explique par le fait que son premier « vrai » voyage c’est à Hawaï qu’elle l’a fait, à la fin de ses études (haloha signifiant bonjour sur cette île). Depuis, elle a visité l’Australie (où elle a même travaillé quelques mois), Bali, la Thaïlande, etc. Ce sont ces voyages qui inspirent ainsi ses dessins, dont la fleur d’hibiscus qu’on peut voir actuellement sur ses chandails.

Avant la pandémie, elle avait trouvé un travail dans l’industrie du voyage qui lui permettait de continuer à bourlinguer à travers le monde. Mais la COVID-19 a mis un frein aux voyages et à son travail. « Je me suis alors remis à peindre et dessiner et me suis dit : pourquoi par une ligne de vêtements », explique-t-elle simplement.

C’est actuellement du Web, sur le site Etsy, que provient la majorité de sa clientèle et sur Facebook où elle compte plus de 800 abonnés. « Et ça va bien. Je sonde chaque client sur la qualité, le confort, l’expérience d’achat avec un courriel personnalisé. J’ai un bel accueil », apprécie-t-elle.

Actuellement, elle propose quelques modèles, mais est bien prête à augmenter la cadence si la demande est là. Elle a également bien l’intention de recommencer à voyager, dans les périodes creuses de sa nouvelle entreprise. « Mais les deux se mêlent bien. On peut faire des « shootings » des vêtements en voyage, par exemple », mentionne-t-elle. En plus, c’est dans ses pérégrinations qu’elle trouve son inspiration. « Le voyage fait partie de ma vie », dit-elle encore.

Et Marie-Ève aimerait bien que ses vêtements soient portés à travers le monde. Si jamais elle pouvait les vendre à Hawaï, par exemple, ce serait un énorme accomplissement. « On peut toujours rêver. Si moi je peux y aller, pourquoi pas mes vêtements », lance-t-elle.

D’ici là, elle espère que les gens qui portent et achètent ses chandails puissent, à travers eux, découvrir des endroits. « Pour moi, c’est ma façon de voyager actuellement. Quand je crée, je retourne dans mes photos, ce qui fait remonter des souvenirs », apprécie-t-elle.

Sa passion pour la mode est bien présente et les vêtements qu’elle propose lui permettent de la vivre. Marie-Ève met tout en place pour que son entreprise puisse bien grandir et prendre sa place dans le marché.