EXCLUSIF - Classement des 35 leaders responsables et inspirants de moins de 35 ans

1 - Anthony Babkine : Le numérique, accélérateur de diversité

Entrepreneur social et professionnel du numérique, Anthony Babkine s'engage pour davantage d'inclusion et de diversité dans le monde de la Tech. En 2017, il cofonde Diversidays dont l'objectif est de faire émerger les talents sous-représentés ou discriminés dans les métiers et entreprises du numérique. Du haut de ses 35 ans, il est parvenu à sensibiliser plus de 3.000 personnes, et il ne compte pas s'arrêter là !EXCLUSIF - Classement des 35 leaders responsables et inspirants de moins de 35 ans EXCLUSIF - Classement des 35 leaders responsables et inspirants de moins de 35 ans

Pourquoi le jury l'a choisi ?

A la fois engagé et tourné vers l'avenir, il a été choisi pour sa compréhension des enjeux et les réponses qu'il apporte au sein de Diversidays.

2 - Alice Barbe : « On ne naît pas engagé, on le devient »

Alice Barbe, 34 ans, est cofondatrice et présidente de l'Académie des Futurs Leaders, qui accompagne dans leur entrée en politique les leaders citoyens qui agissent en faveur d'une justice environnementale et sociale. Elle est également cofondatrice de l'ONG Singa, qui crée un lien entre les projets portés par des citoyens sur des thématiques d'asile et de migration et des entrepreneurs.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour son engagement fort récompensé à de multiples reprises !

3 - Donia Souad Amamra : Révéler les talents culinaires des mamans du monde entier

Aux côtés de Loubna Ksibi, qu'on retrouve dans ce classement, et de Youssef Oudahman, elle fonde en 2016 à 23 ans Meet My Mama dont l'objectif est de faire découvrir les recettes de femmes originaires des quatre coins du monde et de favoriser l'émancipation des femmes issues de l'immigration en les formant.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Bienveillante, elle a su pointer des inégalités en apportant des solutions adaptées et en accord avec son temps.

4 - Inès Seddiki : Raconter les quartiers autrement

Agée de 30 ans, Inès désire promouvoir la justice sociale et l'éducation, à l'intersection du militantisme de base, de la RSE et de la politique. Avec plus de 5.000 bénéficiaires, Ghett'up est un réseau de jeunes acteurs de changement qui travaillent à la revalorisation de l'image des quartiers auprès du grand public, mais surtout auprès de leurs habitants eux-mêmes.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Sa détermination et son parcours lui donnent la clairvoyance de pouvoir changer l'image des quartiers.

5 - Maïmonatou Mar : Un nouveau souffle dans la garde à domicile

Faire garder ses enfants peut se révéler un véritable casse-tête, et c'est là que Maïmonatou Mar, entrepreneuse sociale franco-sénégalaise, intervient. En 2017, alors qu'elle a 26 ans, elle crée avec sa maman Gribouilli, première association professionnelle de gardes d'enfant d'Île-de-France. Leur objectif : un programme éducatif pour les nouveau-nés et les tout-petits, un soutien à la parentalité et un emploi sécurisé pour les nounous. En 2020, Maïmonatou a été choisie pour être la nouvelle « Obama Leader » et ainsi intégrer un programme de leadership destiné aux dirigeants émergents européens.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Avec une humilité à toute épreuve et un besoin d'engagement fondamental, elle a été choisie pour avoir changé la vie des parents.

6 - Sarah Zouak : Challenger les récits des femmes musulmanes

À seulement 32 ans, Sarah cumule les titres de réalisatrice de documentaire, d'entrepreneuse sociale et de militante. Derrière ses démarches, un but unique : la protection des droits des femmes. Elle lance en 2016 le média Lallab pour faire entendre les voix et défendre les droits des femmes musulmanes qui sont au coeur d'oppressions sexistes, racistes et islamophobes.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Visage du féminisme français, elle lutte pour permettre à chaque femme de se réaliser.

7 - Yann Lotodé : L'habit ne fait pas le moine, mais il y contribue

Alors âgé de 21 ans, Yann fonde La Cravate solidaire. Son but : faciliter l'insertion professionnelle de demandeurs d'emploi dans le besoin, en luttant contre les discriminations liées à l'apparence. Pour cela, l'association leur offre une tenue adaptée (costume, tailleur, chaussures, ceinture et accessoires) et des conseils de spécialistes des ressources humaines.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour son engagement au profit des personnes fragilisées par sa lutte contre la discrimination à l'embauche.

8 - Lucie Basch : Limiter le gaspillage alimentaire

Lucie a fait un constat simple : un tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillée. Les répercussions environnementales et économiques sont énormes, et c'est pourquoi elle fonde en 2016 Too Good To Go . Avec plus de 26.000 commerçants partenaires et 10 millions d'utilisateurs, son application permettant de récupérer les invendus de la journée est devenue la référence en matière de lutte contre le gaspillage.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour avoir fait du gaspillage alimentaire son combat.

9 - Léa Moukanas : La jeunesse unie contre le cancer

A seulement 14 ans, Léa a créé Aïda, une association dont l'objectif est d'améliorer le quotidien de jeunes face à la maladie, d'accompagner leurs familles et de sensibiliser les jeunes au cancer. Huit ans plus tard, la structure, qui réalise des visites quotidiennes à l'hôpital, accompagne près de 2.200 patients.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour avoir créé la première et unique association lycéenne à vocation médicale, administrée par et pour les jeunes.

10 - Julie Chapon : Son application aide à manger sain

Agée de 34 ans, Julie est la cofondatrice de Yuka . Cette application permet aux consommateurs d'évaluer la qualité d'un produit et sa potentielle dangerosité. Le concept est simple : il suffit de scanner un produit alimentaire ou cosmétique pour visualiser ce qu'il contient, et si sa composition est jugée bonne ou non. Un outil déjà téléchargé 25 millions de fois !

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Grâce à elle, nos habitudes alimentaires ne sont plus les mêmes.

11 - Imane Bounouh : « On galère et on grimpe ensemble »

EXCLUSIF - Classement des 35 leaders responsables et inspirants de moins de 35 ans

Imane Bounouh, 23 ans, a créé le concept Grimpe. Sur sa page Instagram suivie par quelque 107.000 abonnés, elle distille ses conseils pour s'épanouir et s'insérer professionnellement ainsi que des bons plans destinés aux étudiants. En 2019, elle avait lancé un compte sur le réseau social pour partager des recettes de cuisine élémentaires, à faire sans four ni mixeur, et à petits prix.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Elle agit de manière concrète et directe auprès des étudiants et des jeunes !

12 - Loubna Ksibi : Révéler les talents des personnes défavorisées

Loubna Ksibi a 28 ans. Sa passion : aider les autres. Elle cofonde Meet My Mama en 2016, et lance l'année suivante Startup Banlieue, dont l'objectif est de rendre accessible l'entrepreneuriat aux jeunes de banlieue. La jeune pousse organise notamment des week-ends pour passer de l'idée à la réalisation d'un business, des masterclass pour mieux appréhender l'entrepreneuriat grâce aux conseils d'entrepreneurs expérimentés et des sessions de rencontres avec des experts.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour son double engagement social, qui révèle les talents des quartiers avec Startup Banlieue mais aussi celui des femmes avec Meet my Mama !

13 - Flora Vidal Marron : « Retisser le lien social »

Flora Vidal Marron, 29 ans, constate un manque réel d'interactions entre les personnes exilées et locales. En 2015, elle fonde Weavers France, une association pour favoriser les liens entre eux. Au programme : des rencontres autour du savoir-faire (couture, cuisine…) et un accompagnement pour faciliter leur retour à l'emploi.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour sa création d'une association aux valeurs fortes : bienveillance, engagement, détermination et audace !

14- Youssouf Fofana : Comment construire des nations africaines prospères ?

Youssouf Fofana, 30 ans, est créateur de Maison Château Rouge, marque de vêtements qui célèbre le quartier du même nom, dans le 18e arrondissement de Paris. Il fait partie d'un projet social plus large appelé « Les Oiseaux Migrateurs », qui a pour but de créer un lieu collaboratif organisé autour de communautés.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour sa participation à la mise en place d'une plateforme positive permettant à chacun de prendre part à l'essor d'initiatives entrepreneuriales locales en Afrique !

15 - Marine Mandrila : « La cuisine permet de dépasser les statuts, de découvrir le monde de l'autre »

A 33 ans, elle est présidente de Refugee Food, un projet culinaire et solidaire qu'elle a créé en 2016. Son objectif : faire évoluer les regards sur les personnes réfugiées, accélérer l'insertion professionnelle de celles-ci dans la restauration et encourager une alimentation durable et diversifiée. Le projet, qui se résumait au départ à un festival culinaire, s'est diversifié avec l'ouverture d'un restaurant avec des cuisiniers réfugiés, des programmes de formation, un service traiteur par des cuisiniers réfugiés…

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour son aide à la formation et à la mise en valeur des personnes réfugiées !

16- Moussa Camara : « Transforme tes ambitions en possibilités »

Moussa Camara, 34 ans, souhaite favoriser l'entrepreneuriat en banlieue et dans les milieux ruraux. Pour ce faire, il a créé en janvier 2015 le programme d'accompagnement gratuit « Les Déterminés ». Jusqu'à présent, 500 porteurs ont été accompagnés, dont 60 % de femmes.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour son engagement depuis plus de 14 ans dans la vie associative et dans l'entrepreneuriat, au service des habitants de banlieue et de milieux ruraux !

17 - Dipty Chander : Ensemble pour la mixité dans le numérique

A 27 ans, la développeuse Dipty Chander préside l'association E-mma. Présente en France, en Espagne, en Albanie et en Belgique, cette organisation promeut la diversité des genres dans la Tech, un secteur qui demeure plutôt masculin.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour améliorer la représentativité des femmes dans le milieu informatique.

18 - Tara Heuzé-Sarmini : Le combat pour de nouvelles règles

A 21 ans, Tara Heuzé Sarmini lance Règles Elémentaires, première association française de lutte contre la précarité menstruelle et le tabou des règles. Celle-ci collecte des produits d'hygiène intime à destination des femmes dans le besoin. Depuis la création de l'association, plus de 130.000 femmes ont bénéficié de son aide.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Elle est parvenue à sensibiliser la France aux enjeux de la précarité menstruelle.

19 - Eva Sadoun : Epargner, c'est voter pour le monde dont vous rêvez

Elle a une ambition : « Démocratiser la finance durable. » Objectif que la jeune trentenaire concrétise en novembre 2020 avec le lancement de Rift, la première application qui permet de suivre l'impact social et écologique de son épargne. A cela s'ajoute son engagement auprès de mouvements qu'elle co-préside : le Mouvement Impact France, le « Medef green et social » pour entrepreneurs engagés, et de Tech for Good France.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Eva Sadoun a permis de créer des ponts entre des mondes qu'à première vue tout oppose, à savoir la finance et la solidarité.

20 - Hugo Clément, le journalisme engagé pour la préservation de la nature

32 ans au compteur et près de 3 millions d'abonnés sur les réseaux. Hugo Clément est le visage populaire connecté de la bataille pour l'environnement. Passé par Le Petit Journal (Canal+), Quotidien (TMC) et le site Konbini, le journaliste militant parcourt désormais le globe pour l'émission documentaire Sur le front, sur France 5. Auteur de « Comment j'ai arrêté de manger les animaux », il fait désormais avancer la cause de l'écologie en donnant la parole aux militants de terrain, au point de devenir leur meilleur allié.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour sa participation active au bien-être animal.

21 -Timothée Mevel : La seconde vie de vos produits

Cofondée en 2016 par Timothée Mevel, farouche militant de l'économie circulaire, l'entreprise Zack est désormais le leader français de la gestion des produits électroniques de seconde main. C'est 800 tonnes de produits électroniques sauvés de la décharge depuis sa création et 30 emplois directs et indirects créés en France, rien que ça !

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Visionnaire et engagé, il milite pour une société qui répare.

22 - Thomas Bournac : Premier opérateur digital du transport sanitaire

Ancien rugbyman professionnel, Thomas Bournac a cofondé en 2018 Ambler qui digitalise les transports sanitaires pour plus d'efficacité, fiabilité et traçabilité. La plateforme met en relation des établissements de santé et des professionnels du transport sanitaire afin d'optimiser l'organisation des transports dits « non-urgents ».

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Il rend accessible à tous de manière simple et intuitive l'accès à un service de santé important.

23- Maxime Loubar : « Humain, c'est le seul titre qui me définisse »

Maxime Loubar, 26 ans, est directeur général et cofondateur de Wyes : when your eyes speak, une start-up engagée qui développe une paire de lunettes connectées pour redonner la capacité de communiquer aux personnes paralysées. Inspirée par sa grand-mère qui avait la maladie de Charcot, cette technologie est aujourd'hui récompensée par de nombreux prix.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour son engagement en faveur d'une amélioration réelle des conditions de vie des personnes handicapées.

24 - Jason Chemama : « Je veux montrer à tous qu'un handicapé a le droit d'avoir des envies, des rêves et de l'ambition »

Jason Chemama, 21 ans, est en situation de handicap moteur. Pour pouvoir faciliter la vie des personnes handicapées passionnées de nouvelles technologies comme lui, il crée Handieasy en janvier 2018, une entreprise qui commercialise des bras de support pour téléphones portables et tablettes.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour faire de son handicap une opportunité et ainsi favoriser l'autonomie des personnes handicapées !

25 - Nesrine Slaoui : la question de la légitimité

Diplômée de Sciences Po Paris, Nesrine Slaoui, 27 ans, vient d'une famille modeste et s'est imposée en quelques années comme une des journalistes les plus engagées de sa génération, avec un parcours déjà riche en expériences : journaliste chez Canal +, LCI, RMC Info Talk Sport, Loopsider (un média indépendant d'information en vidéo) et France Télévisions. Elle considère qu'il est difficile de se sentir légitime professionnellement quand on vient d'un milieu comme le sien. « Illégitimes », paru en janvier 2021, relate son ascension sociale et son analyse.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Avec un parcours semé d'obstacles, elle montre la difficulté de se sentir légitime en étant issue de l'immigration et d'un milieu modeste !

26 - Thibaud Hug de Larauze : le (super) marché du reconditionné

Diplômé de l'IESEG School of management, Thibaud Hug de Larauze est cofondateur et PDG de Back Market , une entreprise qui revend d'occasion des smartphones, ordinateurs ou tablettes déjà utilisés, pour limiter la surconsommation néfaste pour l'environnement et réduire les dépenses des consommateurs.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Back Market connaît un succès phénoménal jusqu'à devenir la start-up la mieux valorisée de France !

27 - Louise Aubery : « Aider les femmes à prendre le pouvoir de leur vie »

Louise Aubery, 24 ans, est fondatrice & CEO de Je ne sais quoi, une marque de sous-vêtements éthique et inclusive, et est créatrice de la plateforme MyBetterSelf, présente notamment sur Instagram et YouTube. Elle y dénonce les propos sexistes, les remarques déplacées de notre entourage au quotidien et encourage le body positivisme.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour son engagement fort pour favoriser le bien-être des femmes !

28 - Djigui Diarra : un amoureux du cinéma engagé

Djigui Diarra, 26 ans, est un réalisateur engagé. Il a réalisé plusieurs courts-métrages, dont « Malgré eux », qui raconte les relations entre la police et les jeunes de banlieue, pour lequel il a été récompensé par une dizaine de prix. Sa passion lui vient de son enfance, prise dans un engrenage de violence à Grigny la Grande Borne, une des banlieues les plus défavorisées de la région parisienne.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour avoir brisé le destin qui lui était prédestiné puis mis en lumière la situation dans les quartiers populaires.

29- Alexandre Durand : les coups de main qui créent du lien

Alexandre Durand, 30 ans, est cofondateur de Graapz, une start-up qui propose de revendre à bas prix les fruits et légumes invendus des commerces de proximité. Il cofonde ensuite Allo Louis, plateforme qui met en relation retraités et étudiants afin que ces derniers donnent des coups de main contre rémunération.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour le lien intergénérationnel qu'il favorise.

30 - Sandra Rey : changer la manière dont la lumière est produite et consommée.

Sandra Rey fonde en juin 2014 Glowee, une entreprise qui propose une nouvelle façon de s'éclairer : la bioluminescence, soit la production et l'émission de lumière par certains organismes vivants comme les lucioles ou les vers-luisants mais aussi plus de 80 % des organismes marins. Objectif : proposer une alternative à la lumière artificielle et réduire l'impact environnemental de la lumière.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour son idée lumineuse, respectueuse de l'environnement !

31 - Omar Didi, MAG Jeunes LGBT + : l'inclusion et la représentation des jeunes LGBT +

Depuis 2019, Omar Didi, 25 ans, est président de MAG Jeunes LGBT + (Mouvement d'Affirmation des Jeunes Gais, Lesbiennes, Bi et Trans). Cette association créée en 1985 veut rompre l'isolement de ces jeunes et propose des activités de convivialité, culturelles et militantes destinées aux 15-30 ans. Elle lutte aussi contre les LGBTphobies et propose des permanences hebdomadaires.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

Pour son engagement en faveur de l'inclusion et la représentation des jeunes LGBT + dans la société.

32 - Latifa Oulkhouir : raconter la France de la diversité ethnique

Latifa Oulkhouir, 32 ans, juriste de formation, est directrice du Bondy Blog depuis 2019, un média en ligne né au moment des révoltes urbaines de novembre 2005 pour donner la parole aux habitants des quartiers populaires. La rédaction, ouverte à tous, est constituée d'une vingtaine de reporters, pas tous journalistes professionnels, mais en formation, en recherche d'emploi, en début de carrière professionnelle, à la retraite… L'éducation aux médias est l'autre vocation du Bondy Blog. Comment ? Depuis 2007, il organise dans ses locaux des masterclass animées par des professionnels des médias.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour avoir sensibilisé les jeunes résidant en quartiers prioritaires aux médias en leur donnant la parole !

33- Souad Boutegrabet : développer le pouvoir d'agir des femmes des quartiers

Souad Boutegrabet, 35 ans, propose aux femmes issues de quartiers prioritaires de se former au code grâce à l'association DesCodeuses qu'elle a fondée en 2018. Celle-ci est implantée dans le quartier Belleville-Amandiers, dans le XXe arrondissement de Paris, un quartier populaire où « 49 % des femmes sont en recherche d'emploi, mais où seulement 8 % se tournent vers les opportunités numériques », précise la fondatrice. L'objectif est donc de favoriser l'accès des femmes des quartiers, décrocheuses scolaires ou en reconversion professionnelle, aux métiers du web.

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour son action en faveur de l'employabilité des femmes grâce à DesCodeuses, qui a reçu le trophée de l'économie sociale et solidaire par la Ville de Paris en 2019.

34 - Chloé Ridel : choisir, élire, décider avec le jugement…

Chloé Ridel est directrice adjointe de l'Institut Rousseau, laboratoire d'idées de la reconstruction écologique et républicaine, mais aussi présidente de Mieux Voter depuis 2018, une association qui agit pour faire connaître le jugement majoritaire, une méthode de vote par valeurs. Les électeurs s'expriment sur l'ensemble des candidats avec une mention (ex. très bien, bien, moyen, faible, très faible, refusé) et le plus méritant est déterminé par une médiane de ces résultats, plutôt que part une moyenne. Ceci peut s'appliquer pour de nombreux contextes : choix de restaurant, lauréat d'un concert…

Pourquoi le jury l'a choisie ?

Pour la nouvelle façon de voter que nous propose l'association !

35 - Adrien Nougaret : le marathon caritatif du jeu vidéo

Le streamer Adrien Nougaret, aka ZeratoR, est l'organisateur du Z Event, organisé chaque année dans un but caritatif sur Twitch . Ce marathon de trois jours réunit des streamers francophones dans l'objectif de récolter des dons reversés à une association. En 2021, l'évènement a récolté 10 millions d'euros au profit d'Action contre la faim, le double de ce qui avait été récolté l'année précédente pour Amnesty International.

Pourquoi le jury l'a choisi ?

ZeratoR parvient à mobiliser des millions de spectateurs pour soutenir des associations qui lui tiennent à coeur.

À Lire aussi :

- L'analyse du classement : comment le parti pris de la diversité offre une nouvelle image de la France qui réussit

- Le portrait du gagnant : Anthony Babkine, cofondateur de Diversidays, qui contribue à faire du numérique l'ascenceur social du XXIe siècle

- La tribune de Claudia Ruzzi, directrice de la fondation Positive Planet, qui explique comment ce classement met la lumière sur les jeunes qui « look up »

Méthodologie

Un jury... Des dirigeants issus du monde associatif, de l'entrepreneuriat social et solidaire et de l'entreprise - a sourcé, noté et classé 35 leaders inspirants âgés de 35 ans au maximum (sur une liste initiale de 46 noms). Ont été retenus trois critères (5 points chacun) :

- défend des causes ou projets « positifs » (durables écologiquement, socialement, économiquement et éthiquement) dans son environnement de travail ;

- défend des causes positives dans son environnement personnel ;

- est un leader inspirant capable de fédérer des énergies autour d'elle, de lui.

… de 10 membres :

-Jacques Attali, fondateur de Positive Planet.

-Claudia Ruzza, présidente du directoire de Positive Planet.

-Géraldine Plenier, directrice générale de Positive Planet France.

-Saïd Hammouche, président fondateur de la Fondation Mozaïk.

-Estelle Barthélemy, fondatrice Oya Agency, cofondatrice de Mozaïk RH.

-Karim Driouche, entrepreneur à Marseille dans le secteur médical.

-Aïda Touihri, productrice et animatrice TV.

-Marc Rennard, CEO d'Orange Digital Investment.

-Sophie Pouget, déléguée générale de la Fondation Raja.

-Axel Rebaudières, directeur général de KPMG France.