10 micro-aventures en France pour randonner à la montagne

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Le crise du Covid-19 a été le révélateur pour beaucoup d’un besoin de nature et de grands espaces. La montagne s’est invitée dans cette quête de liberté et les micro-aventure en France et près de chez soi sont de facto (re)devenues sources d’inspirations et d’évasion. Chez I-Trekkings, la micro-aventure a toujours était bien présente même si on ne l’appelle pas toujours ainsi. Voici donc 10 micro aventures en France pour randonner à la montagne, des Alpes aux Pyrénées en passant par le Jura, le Massif Central et le Pilat. Il y en a pour tous les goûts, pour les contemplatifs, pour les randonneurs occasionnels, pour les grands sportifs aussi. Bonne micro-aventure à la montagne !10 micro-aventures en France pour randonner à la montagne 10 micro-aventures en France pour randonner à la montagne

Sommaire : 10 micro aventures en France pour randonner à la montagne
1 – Micro-aventure nature dans les combes du Jura
2 – Micro-aventure, entre neige et bourrasques, dans le Cézallier
3 – Micro aventure pour tous en Vanoise
4 – Micro-aventure au porte de la maison : le tour du lac d’Annecy
5 – Micro-aventure et bivouac dans le massif du Pilat
6 – Micro-aventure dans le parc national de la Vanoise
7 – Micro-aventure dans les Bauges
8 – Micro-aventure sur les hauts plateaux de Chartreuse en trail
9 – Micro-aventure en bivouac dans les Cerces
10 – Micro aventure dans le massif du Néouvielle
Bonus : Bivouacs sur les chaumes du Forez

1 – Micro-aventure nature dans les combes du Jura

Par Foudetrek

Col de Cuvéry, Châtillon en Michaille+ 780 m / – 780 m28 km2 jours

Tout au sud du massif du Jura, le relief s’adoucit en un immense plateau, c’est le Retord. Son paysage alterne entre hêtraies sapinières, prairies immenses et combes fraîches. L’objectif de notre micro-aventure ? Prendre un bain de nature, simplement ! L’itinéraire, en 8, permet de cacher dans un fourré un peu de nourriture et quelques bières, pour le soir, et d’alléger le sac sans sacrifier aux petits plaisirs. En ce matin de mai, à près de 1200 m d’altitude, la température est encore fraîche. Le concert des grives draines envahit l’espace, accompagné par quelques solistes : fauvettes à tête noire, rouge-gorge, … Nous savourons le plaisir de la marche, du corps à nouveau en mouvement.

L’air frais transporte le parfum puissant des narcisses et celui, subtil, des roses sauvages tandis que les pousses tendres des sapins exhalent des vapeurs sucrées, presque des odeurs de bonbons. Le sentier pénètre en sous-bois, les yeux mettent quelques instants à s’acclimater aux jeux d’ombres et de lumières. Une mare abrite quelques tritons, minuscules dragons au ventre feu. Autour, les traces de cerfs, sangliers, chevreuil et renard sont nombreuses. Le lynx et le loup s’y promènent également et ajoutent un supplément d’âme à cette forêt. Au sortir du bois, l’immensité du paysage nous laisse sans voix. Prairies à perte de vue et panorama inouï sur les Alpes. Nous pique-niquons dans l’herbe à peine humide de rosée. A nos pieds, orchidées, bleuets des montagnes et quelques subtiles tulipes australes égaient les herbages.

Tout au long de ces deux jours, nous alternons marche et pauses hamac aux heures plus chaudes. Le temps n’a plus de prise et en deux jours seulement, l’évasion est totale.

2 – Micro-aventure, entre neige et bourrasques, dans le Cézallier

Par Minacz

Besse-en-Chandesse+ 2800 m100 km5 jours

Basée sur l’envie de retrouver les sensations d’un trek isolé en Laponie, sympathique aventure auvergnate avec trois amis. Résumé et infos pratiques.

A cheval sur avril et mai, cette randonnée débute à Besse-en-Chandesse. Ciel bas, neige, vent… Pas l’idéal, mais nous sommes prévenus, ayant suivi la météo du moment. Destination finale ? Le Lioran, à partir duquel il nous faudra rentrer en train jusque Paris. L’objectif, surtout ? Profiter du paisible Cézallier, massif volcanique connu pour sa faible densité de population, sa météo montagnarde et ses paysages variés, entre cônes volcaniques, plateaux, tourbières et cirques glaciaires usés.Comme l’arrivée à Besse est tardive après une escapade clermontoise, il nous faut bivouaquer sous peu. Cap vers le Lac Pavin puis une superbe étape entre le maar et le village isolé de La Godivelle. Ce soir-là, nous nous installons dans un bois à l’écart du GR, pour nous mettre à l’abri. Car entretemps, un bref déluge nous a surpris : entre les bourrasques et la neige, plus moyen de voir à 10 mètres. Impressionnant.

Détour, orage et retour.

Après un sommeil enneigé, nous nous mettons en route vers Lugarde et, théoriquement, le lendemain, le col de Serre (situé sous le Puy Mary) puis, enfin, la station de Super-Lioran. Hélas, après une nouvelle étape flirtant avec la Corrèze, la météo change nos plans. Cette fois, un grain nous promet, sous 48 heures, de la neige et des orages…

En marche forcée malgré le vent de face, nous accélérons vers Dienne, avec l’espoir d’y rejoindre le gîte municipal. GPS qui s’y perd, détours alors que l’orage approche… 10 bornes plus tard, une habitante d’un hameau nous dépose gentiment à Dienne où, derrière les vitres de notre gîte d’un soir, nous verrons des orages brutaux s’abattre sur les hauteurs… Le lendemain, rattrapés par le temps, nous marchons jusque Murat et la fin de notre aventure. La suite ? Un train jusqu’au Lioran, deux trains pour rentrer à Paris et des souvenirs plein la tête. Malgré la frustration de ne pas avoir bouclé la boucle et l’envie d’y revenir.

3 – Micro aventure pour tous en Vanoise

Par gregoutdoor

Beaupraz+ 1170 m / -1170 m21 km2 jours

10 micro-aventures en France pour randonner à la montagne

Le parc national de la Vanoise est un paradis pour les randonneurs. Le tour de la crête des Lanchettes est une micro-aventure accessible à tous selon le point de départ. Si vous avez une petite expérience de la randonnée, je vous conseille de démarrer de Beaupraz et de grimper au col de la Chal (2465 m) par la combe du Barmail. C’est raide au départ mais si vous partez à la fraîche comme moi, vous n’aurez pas trop chaud et comme c’est assez encaissé, c’est à l’ombre le matin. Lorsqu’on arrive au chalet de Lavachet, le paysage s’ouvre et les montagnes dévoilent leur écrin de nature. La pente s’adoucit fortement aussi. Plus loin, passage par le lac des Moutons (2574 m) avec en prime un peu avant un beau panorama sur le Mont-blanc. Il ne reste plus qu’à rejoindre le refuge du Mont Pourri (2370 m). Normalement, c’est assez vite fait. Sauf qu’il y a pas mal de marmottes dans le coin… Et forcément, on traîne un peu plus sur le sentier, on prend le temps d’observer les marmottes.

Le refuge est vraiment sympa et il a une belle vue sur le glacier de la Grande Motte. Pour le rejoindre, si vous marchez avec des enfants en bas âge, il est aussi possible de partir de la télécabine de Transarc pour vraiment faire de cette micro-aventure, une aventure pour tous.

Le lendemain, descente tranquillement au point de départ à Beaupraz.

Lire le récit et télécharger la trace GPS de ce week-end de randonnée en Vanoise.

4 – Micro-aventure au porte de la maison : le tour du lac d’Annecy

Par kosmikrider

Annecy-le-Vieux+ 4750 m92 km3 jours

Que de merveilles au départ de la maison !

Avec un départ à côté de chez moi, au bord du lac d’Annecy, le GRP débute dans sa partie citadine avec une architecture début 20ème à Annecy-le-vieux. Le tracé passe ensuite en bordure de la superbe vieille ville médiévale d’Annecy avant de poursuivre dans la forêt du Semnoz, où il ne cesse de monter sur 1200m de dénivelé pour atteindre son sommet. De nombreux panoramas sur le lac depuis le sentier, puis apothéose sur le Mont Blanc une fois en haut ! S’en suit la descente sur le Col de Léchaux, lieu du premier bivouac.

Le trek se poursuit dans sa partie du Massif des Bauges entre montées et descentes aux décors bucoliques avant de redescendre complètement à l’altitude du lac où le ravitaillement est possible à Doussard, et où la baignade dans la réserve de Bout du lac s’impose. La transition vers les contreforts de l’abrupte massif des Aravis est bien visible, le sentier monte ensuite plein pot jusqu’au Col de la Forclaz, lieu du deuxième bivouac.

Troisième journée de marche plutôt vallonnée jusqu’au Col de Bluffy, puis montée sèche sur le Mont Veyrier accompagné par l’orage. Je contournerai la dernière partie de son sommet car je sais que son arête est bien glissante, pour enfin redescendre dans la boue jusqu’au lac et rentrer chez moi pour une bonne douche !

Lire le récit et télécharger la trace GPS du Tour du lac d’Annecy.

5 – Micro-aventure et bivouac dans le massif du Pilat

Par gregoutdoor

Collet de Doizieux+ 1305 m26,5 km2 jours
SOLDES D'HIVER !

Il y a d’excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (12 janvier au 8 février 2022). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :

Voici quelques offres de nos partenaires :

Dès que le confinement s’est assoupli au moment de la crise sanitaire du Covid-19 et que le rayon des 100 km mis en place par l’Etat m’a permis de sortir de chez moi, j’ai eu le besoin de partir marcher et c’est dans le massif du Pilat que je me suis rendu avec ma tente. Il n’était pas question de faire une randonnée sportive, bien au contraire. L’idée était plutôt de renouer avec la nature, d’humer les effluves des plantes, de toucher les troncs des arbres, de se sentir revivre.

Me voilà donc parti en direction du collet de Doizieux, mon point de départ pour marcher deux jour sur les crêts du Pilat. Je m’enfonce dans la forêt. c’est raide, très raide même au départ du chemin. Les mollets brûlent. Puis la pente s’adoucit, le Crêt de l’Oeillon (1364 m) est en vue. C’est le plus haut sommet de cette première étape. Je prends le temps de marcher et de m’arrêter régulièrement. J’ai besoin d’être en symbiose avec mon environnement. Le profil de l’étape est ensuite plutôt descendant et rejoint la chapelle Saint-Sabin. D’ici, le panorama embrasse la vallée du Rhône. Par temps clair, on voit même les Alpes. Pas aujourd’hui hélas. Il fait beau mais c’est légèrement brumeux au dessus de la vallée du Rhône.

Je finis par poser mon bivouac à l’écart du sentier en pleine forêt. Là encore, j’avais besoin d’être isolé, seul, au milieu de la nature. Bon, et puis le vent ne me donnait pas envie de monter sur les crêtes. Ce bivouac n’était pas le plus beau que j’ai pu faire mais chaque geste a été vécu comme une véritable délivrance : monter la tente, chercher de l’eau, faire cuire les lyophilisés, gonfler le matelas, entrer dans le sac de couchage. J’ai un souvenir assez précis de chacun de ses moments.

Le lendemain, je suis monté au Crêt de la Perdrix (1432 m), le point culminant du massif du Pilat. J’ai embrassé le paysage d’un regard long et langoureux. J’ai même vu le Mont-blanc au loin. Puis, j’ai entamé ma descente jusqu’au village médiéval de Doizieux.

Lire le récit complet et télécharger la trace GPS des 2 jours de randonnée sur les crêts du Pilat.

6 – Micro-aventure dans le parc national de la Vanoise

Par Manael

Les Arcs => Pralognan la Vanoise+ 5550 m95 km7 jours

La Vanoise en Savoie est une terre de prédilection pour la randonnée. J’ai réalisé une semaine itinérante durant l’été au départ de la station Les Arcs (au-dessus de Bourg-Saint-Maurice) jusqu’au village Pralognan-la-Vanoise, entre cols alpins et vallées glaciaires, du Nord au Sud. Le parc national de la Vanoise est traversé par le GR5 et sa variante GR55, qui permettent d’explorer de long en large deux vallées majeures du massif : la Maurienne et la Tarentaise. Sur mon itinéraire, différents cols sont à chevaucher : col du Plan Séry (2609 m), col du Palet (2652 m), col de la Leisse (2761 m) et col d’Aussois (2916 m).

Chaque année, une troupe ambulante de cirque sillonne les chemins et s’arrêtent dans les refuges pour un spectacle de chants, musiques, acrobaties et d’histoires drôles ! Ce côté pimenté de la Vanoise n’est rien sans l’accueil chaleureux des gardiens de refuge et la gastronomie savoyarde. Le paysage alpestre est aussi à savourer des yeux avec les lacs d’altitude : lac de la Plagne (2144 m), lac de Tignes (2100 m), lac de la Leisse (2500 m), lac Blanc (2285 m) et le Plan d’Amont (2078 m).

C’est sans compter une formidable ceinture montagneuse avec sa plus grande calotte glaciaire d’Europe et ses prestigieux sommets dépassant les 3000 : Bellecôte, la Grande Motte, la Grande Casse, le Grand Bec, la Dent Parrachée, la Pointe de l’Observatoire et, au loin, les sommets frontières des Alpes italiennes.

Parfois, on remonte le temps à une époque lointaine où la vie montagnarde dominait les vallées et priorisait les lieux de prière avec ses petites chapelles d’altitude. Les pelouses alpines, les vastes alpages, les gorges escarpées et l’ambiance minérale de ma traversée de la Vanoise en font une destination incontournable de l’itinérance et un terrain d’aventures incroyables !

Lire le récit complet et télécharger la trace GPS de la Traversée de la Vanoise par Manael

7 – Micro-aventure dans les Bauges

Par Mylka74

Col du Frêne => Parking de Notre-Dame de Bellevaux (Ecole-en-Bauges)+ 1680 m23 km2 jours

Une micro-aventure à deux pas de Chambéry, ça vous tente ? Je suis partie sur un week-end à la découverte de ce massif sauvage et préservé qu’est le massif des Bauges. Le petit plus : l’ascension de deux sommets parmi les 14 sommets de plus de 2000 mètres de ce massif. Déposer une voiture au point d’arrivée, c’est la seule condition pour emprunter un joli itinéraire.

Je débute donc la première journée depuis le col du Frêne pour l’ascension de la Dent d’Arclusaz (2041 m). Une évolution en forêt sur la plupart de l’itinéraire, qui finit en passages câblés. Une fois le sommet atteint, j’entame la descente par l’arrête Sud (aérienne) qui rejoint le col éponyme. Puis, j’évolue ensuite dans une large combe pour finir à 1500 m près du chalet de Bottier, l’altitude idéale pour bivouaquer sous les étoiles à cette période !

L’objectif du lendemain ? Le mont Pécloz (2197 m), que je vais atteindre en me dirigeant vers le mont d’Arménaz. L’itinéraire depuis le col situé entre ces deux sommets est raide et escarpé, mais sans difficultés. Je rejoins ensuite la voiture (précédemment déposée) par l’unique sentier balisé qui descend du mont Pécloz plein Ouest.

Deux jours de marche loin des foules avec de beaux dénivelés, réservés aux randonneurs aguerris.

8 – Micro-aventure sur les hauts plateaux de Chartreuse en trail

Par Auriandig

Gare de Chambéry => Gare de Grenoble+ 3872 m / -3832 m66 km1 jour

1 an tout juste après mon tour de Chartreuse en 3 jours, en compagnie de Rudi, j’ai décidé de me lancer comme défi la traversée des Hauts Plateaux de Chartreuse sur 1 journée de la Gare de Chambery à la Gare de Grenoble.

Je profite du lundi de Pentecôte et de la météo annoncée pour me lancer dans cette longue traversée à côté de la maison. Départ 6h de la gare de Chambéry avec comme principal fil rouge le GR9, les 20 premiers kilomètres jusqu’au col de l’Alpette passent sans problème. Les hauts plateaux sont loin d’être calmes, déconfinement oblige, un nombre impressionnant de randonneurs parcourent les sentiers. Les paysages restent époustouflants et je profite de ma pose repas vers 12h30 au col de Bellefond pour quelques dizaines de minutes de contemplation. Puis c’est reparti direction le Trou du Glaz avant de rejoindre une partie assez éprouvante et peu intéressante entre le Col du Coq et le Fort du St Eynard. Tout se passe à couvert et mon genou gauche commence sérieusement à m’handicaper. Je suis plus entrain de marcher vite que de courir. J’arrive tant bien que mal au fort mais après une pause pomme et sandwich, ça commence à aller beaucoup mieux. Il me reste moins de 10 km et un peu plus de 300 m de D+ pour finir. Je finis donc par descendre la Bastille et ressortir par la porte de France pour rejoindre en courant la gare de Grenoble un peu avant 19h après un peu moins de 13h d’effort. J’ai juste le temps de sauter dans le train pour Chambéry et sur le retour voir défiler par la fenêtre tous les paysages de cette très longue journée post-confnement.

9 – Micro-aventure en bivouac dans les Cerces

Par gregoutdoor

Refuge Laval+ 2730 m / -2730 m36 km3 jours

Le massif des Cerces, situé dans les Hautes-Alpes, est l’un des plus beaux des Alpes. Me voilà donc en route pour le refuge Laval sur les hauteurs de la vallée de la Clarée. On y laisse la voiture et on engage notre première journée de marche en direction du refuge des Drayères par le lac des Béraudes. C’est l’automne, il fait grand soleil et il n’y personne sur les chemins. Nous croisons une randonneuse sur la journée et deux gars au refuge des Drayères. A cette époque de l’année, le refuge est ouvert en mode hivernal : pas de gardien, pas de cuisine. Nous avons accès aux dortoirs et à la salle à manger et à la cuisine non équipée.

Le lendemain, on prend la direction du Mont Thabor sans pousser jusque lui car je ne suis pas bien en forme. Au col des Muandes (2 828 m), on bifurque donc vers le lac Lavoir où on posera le bivouac pas très loin. J’aime avoir la montagne pour moi tout seul. C’est un peu égoïste mais c’est toujours à ce moment là que j’ai le meilleure feeling. Il ne fait pas chaud à cette époque et on file assez vite après le dîner dans la tente.

Au matin, la toile de tente est givrée. On attend le soleil pour tout plier et reprendre le chemin. Cette troisième journée est aussi une belle claque côté panorama. On passe deux cols sur la journée, celui du Vallon (2645 m) puis du Grand Cros (2835 m). Descente par les lacs Guardioles avant de terminer la boucle au parking du refuge Laval. Un superbe week-end rando !

Lire le récit complet et télécharger la trace GPS du tour des Cerces.

10 – Micro aventure dans le massif du Néouvielle

Par ClementM

Parking Tournaboup+ 2275 m / – 2275 m23 km3 jours

Envie de se vider la tête sur un weekend prolongé, voici une belle randonnée de trois jours qui fait du bien. Direction la réserve naturelle de Néouvielle dans les Hautes-Pyrénées pour une boucle au milieu des lacs et des montagnes.

Ce trek abordable permet de découvrir le beau monde de l’itinérance et du bivouac sans difficultés particulières. Les plus sportifs pourront l’agrémenter d’un beau 3000, le Pic de Néouvielle, et les plus courageux pourront se baigner dans une eau limpide et fraîche.

On accède au départ depuis la station de Grand Tourmalet du côté Barèges, où il est possible de passer la nuit la veille du départ. Ensuite le parcours alterne entre des chemins fréquentés et d’autre plus intimes où vous rencontrerez sûrement vaches et moutons en liberté. Pour unepremière expérience pas d’inquiétude vous ne serez jamais vraiment seul. Pour les plus solitaires éviter les périodes de forte fréquentation.

De notre côté, cette micro aventure nous a permis de passer nos premières nuits en bivouac et d’être autonome pendant trois jours. Malgré des sacs plus lourds que d’habitude et des nuits froides, cette randonnée nous à motiver pour de plus grande aventure. Partant ?

Lire le récit complet et télécharger la trace GPS des 3 jours de randonnée en bivouac dans le Néouvieille.

Bonus : Bivouacs sur les chaumes du Forez

Par Foudetrek

Col du Béal, Saint-Pierre-la-Bourlhonne+ 1191 m / – 1191 m49 km3 jours

Nous sommes à l’heure dorée. La tente est discrètement plantée pour notre premier bivouac sur les chaumes du Forez. Les chaumes, ce sont ces prairies naturelles parsemées de bruyères, de myrtilliers et de quelques pins et bouleaux isolés. A quelques pas de nous, une tourbière dont jaillit une source. J’y remplis de quoi réhydrater les repas du soir et préparer le petit déjeuner du lendemain. A plus de 1500m d’altitude, mon regard embrasse l’immensité de ce plateau du massif central au soleil couchant. Au-delà, la chaîne des puys se dessine dans les brumes. Lorsque je m’installe dans mon sac de couchage, j’entends les dernières trilles des alouettes des champs et des pipits que remplace peu à peu le chant d’une chouette chevêche …

Troisième et dernier jour de notre randonnée, nous levons le camp sous le grondement d’un orage inattendu. 6h30, le ciel s’embrase de teintes bleu-pourpre et orangées. Notre sentier quitte aujourd’hui les chaumes pour un retour forestier jusqu’à notre point de départ, le col du Béal. Passée la croix Fossat le chemin plonge dans un vallon sauvage éponyme et longe un ruisseau. Nous avançons dans une superbe forêt. De vieux troncs morts portent d’énormes champignons saprophytes. Les traces de pics, écureuils, de mulot sont innombrables. Peu à peu nous regagnons de l’altitude et avec la réapparition des chaumes s’achève notre parcours.

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