Kiss se confine et se confie : "La seule manière, c'est un peu de solitude" - Rolling Stone

Gene Simmons et Paul Stanley de Kiss sont revenus chez eux avec un message clair, invitant les fans à prendre la pandémie du coronavirus au sérieux. « Nous allons nous en sortir »

Kiss était à quelques mois du coup de lancement de la tournée d’adieu End of the Road, mais le coronavirus les oblige à légèrement changer leurs plans. Lundi, ils ont décidé d’annuler leurs meet & greet, lors desquels ils partaient à la rencontre des fans pour prendre des photos, discuter un peu. Vers la fin de la semaine, ils ont décidé de reporter les trois dernières dates de l’étape nord-américaine de leur tournée « par excès de prudence » pour le mois d’octobre.

Le trek devrait reprendre à El Salvador à la fin du mois d’avril (une autre tournée nord-américaine commence en août) et d’ici là, les membres du groupe profitent d’un peu de temps chez eux. Gene Simmons et Paul Stanley ont contacté nos confrères américains de Rolling Stone pour leur raconter comment ils passaient leur temps libre… Et surtout expliquer à quel point il faut prendre le coronavirus au sérieux !

Rolling Stone : Que faites-vous de votre temps à la maison ?

Kiss se confine et se confie :

Gene Simmons : Je reste à la maison avec ma femme Shannon [Tweed]. Parfois, mes enfants, Nick et Sophie, viennent avec de la nourriture. Sinon, nous faisons de la randonnée dans les montagnes de Santa Monica, où il y a peu de monde. Et, bien sûr, c’est l’occasion de regarder toutes sortes d’émissions que nous n’aurions normalement pas l’occasion de voir.

Paul Stanley : Je regarde les actualités, je joue de la guitare, je peaufine les mixes de l’album de Soul Station, je prends des nouvelles de mes amis et j’essaie de faire en sorte que les choses restent normales et amusantes pour ma famille.

Rolling Stone : Vers quelle musique vous tournez-vous en temps de crise ?

Simmons : Je me tourne surtout vers la musique qui me va droit au cœur : « Crazy » de Patsy Cline, « I Can’t Stop Loving You » de Ray Charles. Des trucs comme ça.

Stanley : J’ai écouté beaucoup de Motown et de soul de Philadelphie – Thom Bell et Linda Creed, Gamble et Huff, Holland-Dozier-Holland, Norman Whitfield – et du rock classique.

Rolling Stone : Que souhaitez-vous dire aux fans de Kiss ?

Stanley : Soyez le plus possible en sécurité, pour votre bien et celui de tous ceux qui vous entourent. Ce n’est pas le moment d’être désinvolte ou de porter des jugements sans réserve. Nous allons nous en sortir.

Simmons : Je voudrais souhaiter à toutes et tous une bonne santé et rappeler que la seule manière de s’en sortir, c’est un peu de solitude. Tout comme dans votre série préférée, vous pouvez vous dire que tout le monde se transforme en zombie. Et qu’un seul contact avec le monde extérieur vous transformera. Arrêtez de traîner avec tout le monde. Restez chez vous, si vous le pouvez. Cela passera, cela prendra beaucoup de temps. Cela pourrait durer des mois et des mois. Habituez-vous à FaceTime, regardez vos émissions préférées, faites de l’exercice à la maison. Et restez loin des autres.