Des s�nateurs am�ricains exigent une enqu�te sur le � coup d'Etat � de Ka�s Sa�ed

Trois membres du Congress américain – Rashida Tlaib, Tom Malinowski, et Gerald Edward Connolly – ont adressé une correspondance au secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, vendredi 24 septembre 2021, exigeant plusieurs enquêtes afin de déterminer si les décisions du chef de l’Etat étaient un « coup d’Etat ».

Rashida Tlaib, Tom Malinowski, et Gerald Edward Connolly faisaient référence aux décisions annoncées par le président de la République, Kaïs Saïed, depuis le 25 juillet.

Soulignant leur profonde préoccupation, les trois membres du Congress ont précisé que si le coup d’Etat est avéré, il faudrait identifier les officiels, civils ou militaires qui auraient soutenu le président de la République dans son projet.

Ils ont, également, appelé à investiguer sur un éventuel recours à la justice militaire pour persécuter des civils et membres du Parlement et déterminer si les décisions de Kaïs Saïed constituaient une violation des accords d’aides entre la Tunisie et les États-Unis notant la nécessité de suspendre toute aide militaire américaine si cela est avéré.

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Les sénateurs américains ont, par ailleurs, appelé M. Blinken à faire pression pour un retour du Parlement tunisien et des pouvoirs qui lui sont conférés et à mettre un terme aux restrictions de mobilité qui sont imposées à ses membres et au harcèlement que subissent certains militants et activistes.

Au lendemain du 25-Juillet, la Maison Blanche a refusé de statuer et de qualifier les décisions de Kaïs Saïed de « coup d’Etat ». S’exprimant à ce sujet, la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a signalé que Washington avait engagé des analystes pour déterminer sa position mais sans suite jusqu’à aujourd’hui.

De même pour la délégation américaine supervisée par le sénateur Chris Murphy qui s’est rendue en Tunisie en septembre pour rencontrer Kaïs Saïed. Après sa réunion avec le chef de l’Etat, M. Murphy a fait savori qu’il avait appelé le locataire de Carthage à mettre un terme à « l’état d’urgence ».

N.J.